mardi 21 septembre 2010
Soyons raisonnables : Brûlons l'Etat
Si je me laisse emporter par le courant , je ne ferais que subir le temps.
Je n'aurais pas d'action sur lui.
Ce serait comme si je n'avais pas vécu.
Et si je m'accroche a des branches , elles finiraient par se briser .
Parce que ,finalement , on est toujours seul .
Enfermés sur nous même , nous n'avons qu'une vision très limité du monde qui nous entoure .
Nous ne voyons que ce que nous sommes conditionnés a voir .
Et qui est -ce qui nous conditionne ? L'État . L'État nous dicte ce que nous devons voir , ce a quoi nous devons croire ; ce a quoi nous devons penser etc ...
" la dictature c'est : ferme ta gueule ,
la démocratie c'est : cause toujours "
Jean-Louis Barrault
Il est temps de se réveiller , d'ouvrir les yeux .
"wake up , the world is burning ."
Aristocratie : finie ou exponentielle?
Milieu ' défavorisé '/ gros riche
Club,école sélect.
L'argent guide le peuple et le trie :
Riche : élite de la France
Pauvre: exclu
Les aristocrates ont la main mise et leur pouvoir semble normal et accepté
Paris est leur capitale
France de merde .
Putain de gros riche.
Ils ont pas une seconde une pensée positive pour les autres ?sales égoïstes.
Ils sont bien , ils ont du fric , il ne pensent pas aux gens qui ont moins de chance qu'eux.Ils nous disent ce que l'on doit faire ,ce que l'on doit penser.
Sinon , nous devenons des rébus de la société .Pfft société dirigée par des cons . Ou est passée la liberté d'expression ? L'individualisme . Que c'est il passé ?
Mais le jour ou ils feront un seul faux pas , ou qu'ils pensent aux autres , ils sont exclus par les autres , qui ne veulent même pas accepter l'idée qu'ils y a des gens qui ne pensent pas comme eux et n'ont pas le même train de vie.
Ces gens la ne sont que des merdes a leur yeux et ne veulent même pas en entendre parler.
Ils se croient le centre du monde.
Et le pire , c'est que c'est ces gens la qui dirige la nation.
Ces gens la qui ont le pouvoir.
Qui se permettent de juger.
Il est temps de les faire tomber.
Il est temps que la majeure partie de la France prenne le pouvoir et s'exprime.
Il est temps d'anéantir ces monstres.
Alors soyons raisonnables : brulons l'état .
La société est meilleure qu'avant . Mais elle n'est pas parfaite . A nous de trouver ses défauts et de les corriger afin de se rapprocher de la perfection .
Des personnes veulent dénoncer ces défauts : les journalistes . Leur but est d'informer le peuple . Les informer sur le monde qu'ils ne connaissent pas .
En quelque sorte ils dénoncent .
Ils montrent au peuple les Monstruosités du monde que le société essaye de cacher " mettre sous le tapis " au lieu d'y remédier .
Et pourtant c'est pour leur bien .
Cet amas de poussière sous le tapis explosera et créera des dommages inconcevable et irréparable .
Ce sont les premiers partisans de la révolution . Il font comprendre au peuple les erreurs de la société dans l'espoir qu'il se bouge , qu'ils réagissent .
Mais ceux la attendent la goutte qui fera déborder le vase .
Mais ce vase est troué : trahison , mensonge , cupidité, égoïsme ,manipulation , cruauté , je m'en foutisme ,
Les défauts des hommes empêchent la société de construire leur bonheur .
" ils se contentent de réduire leur malheur au lieu de construire leur bonheur ."
Bernard Werber
Il est temps pour le peuple de s'exprimer réellement et de dire ce qu'il pense.
La société est censé être a l'image du peuple .
Mais qui constitue le peuple?
Ces putains de gros riches snob égoïstes et cons ?
Ou les personnes souffrant des irresponsabilités de l'État ?
Ou peut être dans une vision plus surréaliste , le peuple désignerai TOUTE la population d'un ÉTAT . Sans distinction sociale .
Ou peut être faut il voir plus grand et aspirer a une politique internationale ou tous les êtres humains auraient le devoir de s'exprimer et d'être la société.
Le monde est en crise .
Des gens souffrent et ont besoin de moi.
Le monde meurt.
Il y a des drames ,
Il y a des meurtres ,
Il y a des viols ,
Il y a des injustices ,
Il y a des catastrophes.
Ces images me touchent et le bruit finit de me convaincre :
Il est temps de réagir
J'eteins la télé et va faire mes devoirs .
"La société a besoin de transgresseurs. Elle établit des lois pour qu'elles soient dépassées. Si tout un chacun respecte les règles en vigueur et se plie aux normes, c'est toute la société qui se retrouve "normale" et qui stagne."
Bernard Werber
"La société dans laquelle nous sommes nés repose sur l'égoïsme. Les sociologues nomment cela l'individualisme alors qu'il y a un mot plus simple : nous vivons dans la société de la solitude."
Frédéric Beigbeder
"Donnez le même esprit aux hommes, vous ôtez tout le sel de la société. L'ennui naquit un jour de l'uniformité."
Antoine Houdar de la Motte
"La société est composée de deux grandes classes : ceux qui ont plus de dîners que d'appétit, et ceux qui ont plus d'appétit que de dîners."
Chamfort
"La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance."
Albert Einstein
dimanche 19 septembre 2010
Un sifflement lointain
La vie est un cadeau .
Il faut le mériter , il faut le trouver.
Je dévale l'avenue des souvenirs et contemple avec joie tous ces instants de bonheur , qui m'ont conduis jusqu'ici .
Comment se fait il que je sois si heureuse ? Tout semble aller pour le mieux , pour moi en tout cas .
Je n'arrête pas de me dire que je voudrais que le temps , que la roue du destin , de la fortune , s'arrête de tourner , là maintenant .
Et je ressasse dans ma mémoire tous ces moments , tout ces mots , toutes ces images . Parce que finalement , avec le temps , tous les souvenirs sont bons.
Après tout , pour se rappeler de toutes ces choses , il a fallu faire quelques choses de sa vie . Bonnes ou mauvaises , ces actions ont le méritent d'être vécues . Et ça compte plus que tout .
Je me baladais , et tomba nez a nez avec ce drôle d'oiseau .
Ces ailes d'une incroyable beauté , chatoyaient , et je ne pus en décrocher les yeux .
Il me fixait . Puis le petit oiseau commença a chanter , pour moi .
Il sifflotait , et ce doux air m'envoûta .
Prenant la vie comme elle vient , et sans préoccupations , je me suis assise au rebord de l'allée, dans ce parc , pour écouter l'oiseau chanter .
Remarquant que j'avais tout mon temps , et que j'étais prête a l'écouter sa mélodie se fit beaucoup plus joyeuse . Je le regarda virevolter et tourner autour de moi . Puis il vint se poser sur mon épaule , chantant de plus belle .
Je riais avec l'animal .
Puis je vis qu'autour de moi quelque personne qui me regardait .
Ils se disaient " mais que fait elle ? Elle est folle . Elle a vraiment du temps a perdre , pour écouter un oiseau chanter"
Mais en faite ils sont jaloux , parce que je me suis fait un nouvel ami .
Cet ami je l'ai trouvé parce que j'ai su m'apercevoir de la magie de l'instant .
Je me sens bien . J'ai compris qu'il fallait apprendre a écouter et a regarder .
Et l'oiseau , comme pour appuyer mes propres propos , me sifflota a l'oreille des mélodies pas tout a fait inconnues .
Ces mélodies , c'était la première fois que je les entendaient .
Mais elles n'étaient pas destinées a ma mémoire , ou a mes sentiments .
Elles s'adressaient a mon âme .
Et ce langage universelle je le compris .
Je compris ce que l'oiseau était en train de me dire . Il me confia les plus merveilleuses des histoires .
Il me conta son histoire , qui était en fait l'histoire de toute l'humanité .
Lui , petit oiseau , en a vu des choses , depuis le début des temps . Et toutes ces choses , il me les chante . Il faut juste prendre le temps de l'écouter .
Il me fis rêver , sourire , pleurer , et surtout , il me fis me sentir unique .
Il m'avoua que j'étais la première personne a l'écouter, a le comprendre , a l'aimer . Il me dis aussi de faire passer son message , celui que quiconque doit savoir : prenez le temps d'ouvrir les yeux et d'écouter la vie .
Vous serez surpris d'entendre le gazouillement d'un oiseau , sortit du fond de votre âme .
Et il me raconta ma vie ,
Celle des passants ,
Pas si fleurie ,
En y réfléchissant
Et je revoyais de ce fait ,
Tout droit sortit de sa mémoire
Les mensonges que racontaient
Ces vagabonds aléatoires
Il me répétait sans cesse
De ne pas m'en faire
Car tous ses confrères
Sont perdus sans laisse .
A vrai dire ils ont peur
Peur de leur semblables
Peur d'être charitable
Il n'y a plus que leurs cœurs
Pour leurs dicter la bonne voie
En tout cas ne comptez plus sur moi .
J'ai vainement essayer
Maintenant c'est a toi de trouver
Le moyen de les sauver
Pour qu'ils se fasse pardonner ,
Pardonner d' eux mêmes ,
Surtout de leurs bêtises
Et qu'enfin ils s'aiment
Profitant de cette douce brise
Qu'est la vie .
Éphémère ou pas
Elle se vit comme un combat
Jusqu'au moment ou tout est fini
Je le regardai , n'en croyant pas mes oreilles.
Venait il vraiment de m'avouer qu'il voulait me quitter?
Ce n'est pas possible..
Pourquoi , oh pourquoi je n'ai pas pu arrêter le temps?
Oui , l'arrêter là ou tout me semblais bon, là ou tout me semblais beau.
Cet instant là , j'aimerai m'en imprégnée et le conserver , garder cet état d'esprit.
Ou j'étais heureuse. Ou tout allais bien .
J'aurai tellement voulu arrêter le temps.
Une seconde , tout arrêter.
Cette seconde là , m'y accrocher , et stopper une fois pour toute la fuite du temps.
Cette seconde là je m'en souviens , mais elle me parait lointaine..
A cette seconde là , plus aucun problème ne pouvais m'atteindre.
Plus aucun bruit ne pouvais me troubler.
J'étais en paix , tout allais comme je voulais.
Durant cette seconde, les oiseaux gazouillaient , le vent caressait mes joues
Les arbres chatoyaient .
C'était une explosion de couleur intense
Du vert -du bleu- du jaune- du rouge ..
Tant de couleurs , tant de sons , tant d'odeurs,tant de goûts , tant de textures..
Et toutes ces choses présentent dans la nature.
Pas besoin d'artifices , c'est la nature qui fournit .
Et tu ne ressens ni le besoin de la changer , ni le besoin de la protéger.
Elle est maître d'elle même .
Tu sais juste que c'est le moment d'en profiter .
Alors tu ouvres grands les yeux , tu ouvres biens tes oreilles , tu respires à fond..
Et tu essayes de ressentir la magie de l'instant .
Il n'y a personne d'autre pour le faire , et il n'y a rien que toi qui puisse vivre pleinement ta vie .
En t'inspirant des miracles de la nature . Car elle aussi est amoureuse .
Quand j'y pense , à cette seconde là , je ne voudrais jamais la quitter.
Mais il y a bien un moment ou il faut ouvrir les yeux.
Et tous les problèmes resurgissent , et tous les regrets m'envahissent.
Et je me sent épuisée , je veux dormir , une éternité.
Cette phase là est celle de la descente .
La vie fonctionne par cycle .
Il y a des moments heureux, comme d'autres malheureux .
Mais il ne faut pas se laisser démoraliser .
Quand on est sur la pente de le descente , il faut juste attendre d'être au plus bas,
Pour pouvoir remonter et atteindre son apogée .
Et il ne faut pas oublier qu'après la montée, il y a une autre descente qui nous attends au tournant.
mardi 24 août 2010
C'est bien la pire folie que de vouloir etre sage dans un monde de fous.
Folie :La folie désigne, en langage populaire, l'état d'une personne dont le discours et/ou les actions, le comportement ne semblent avoir aucun sens pour l'observateur. Elle peut être passagère ou perdurer, être provoquée ou exister à l'état de base. La folie, en terme psychiatriques, recouvre plusieurs réalités et des termes plus spécifiques sont utilisés par les spécialistes
Je me sens seule.
Si seule.
J'ai peur.
Tout ces bruits autour de moi , dont je ne peux ni en discerner la provenance , ni la cause.
Je suis dans le noir. Le noir complet.
Une de ces sombres soirées ou vous vous sentez si petit ,si fragile...
Et tu n'es plus là.
Je n'ai plus personne.
Encore ces petits bruits..
Des rires , des cris, des corbeaux , des pas , du bois qui grince, des portes qui claquent ...
Et moi , respiration haletante , j'écoute , et je me tais.
Car si je cris , qui m'entendras?
Je suis si seule...
Je n'ai plus qu'à attendre que la nuit cesse de me tourmenter...
Pas même une lumière pour m'éclairer..
Pas même une voix pour me consoler...
Pas même un bras pour me réchauffer..
Seulement le bruit des voitures , et les fantômes de mes souvenirs qui reviennent me hanter...
Ceux-là , si seulement je pouvais les oublier...Ils reviennent dans mon esprit durant les pires moments de ma vie.
Ces moments là où je me sens seule,triste, et oubliée...
Et soudain des bruits de tambours viennent combler ces pleurs sourds.
Ils approchent. Ils arrivent, pour moi.
Ils viennent me chercher.
Je me recroqueville dans un coin.
Ma tête entre mes jambes, j'attends.
De toute façon je ne peux rien faire.
Ils sont nombreux - je suis seule.
Ils sont forts - je suis fragile.
Ils sont de plus en plus proches,les tambours battent de plus en plus vite en un rythme saccadé.
C'est comme si ils voulaient me rendre folle. Tout tourne dans ma tête.
Mais je sais très bien que je ne délire pas .C'est ce monde qui délire.
Soudain, la porte s'ouvre violemment.
Il y a les clowns ,aux visages tordus pas un rictus malfaisant...
Il y a les saltimbanques , qui tournoient et sautent dans tous les sens.
Il y a les dompteurs de tigres, pour seul but de calmer les plus têtus..
Il y a les trapézistes , qui se veulent humanistes
Il y a les jongleurs , manipulant tous les coeurs....
Ils sont tous là.
Ils veulent me reconduire à cet endroit .
Cet endroit horrible..
Je suis prise de panique , mais je ne peux rien faire...
Alors je me laisse conduire.
Ils sont plus forts que moi.
Je me laisse conduire , vers cet endroit qu'ils nomment : asile
Qu'est-ce que la folie ? c’est d’avoir des pensées incohérentes et la conduite de même.
Voltaire
C'est bien la pire Folie , que de vouloir être sage dans un monde de fous.
Didier Erasme
La raison , c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie.
Eugène Ionesco
Jamais la psychologie ne pourra dire sur la folie la vérité , puisque c'est la folie qui détient la vérité de la psychologie .
Michel Foucault.
Quand un fou paraît tout à fait raisonnable, il est grandement temps, croyez-moi, de lui mettre la camisole.
Edgar Poe
15 % de la Population souffre de troubles mentaux.
Les seuls monstres qu'ils puissent exister,et les pires sûrement ,ce serait bien nous.
Nous, envahisseurs de la planète terre et seul déteneurs du secret de l'univers .
C'est bien prétentieux. Enfin ,il faut nous excuser. Nous sommes encore tout jeunes.
Nous pensons tout connaître,mais nous ne faisons que nous enfoncer tête basse dans notre absurde bêtise, refusant d'écouter quiconque en désaccord avec nous: être supérieur.
C'est pour cela qu'il y a des maisons de fous,on y enferme les personnes qui ne pensent pas comme tout le monde.
Comment espérons nous pouvoir évoluer et comprendre d'autre race si nous ne nous comprenons pas nous même?
Nous sommes bien trop butés pour nous apercevoir des merveilles de ce monde.
Si vous voulez vous faire écouter, il faut suivre l'exemple dit parfait des gens avant vous.
On se dit un peuple qui prône l'individualisme mais si quelqu'un sort un cil du moule crée par des hommes avant vous,vous êtes enfermés.
mercredi 18 août 2010
L'horloge
Je me réveillais en sursaut.
Encore ce rêve.
Mais qui est cet Homme?
Et cette drôle d'horloge ?
Qu'est-ce que tout cela signifie...
Je pris le temps de retrouver mes esprits, puis descendis prendre mon petit déjeuner.
Je mâchais lentement - j'aime prendre mon temps quand je mange - et repassait dans ma tête mon étrange rêve.
En regardant par la fenêtre, je me rendis compte qu'il faisait extrêmement beau ; et décida de sortir me promener
Je me baladais dans le parc en face de chez moi en regardant les gens se dépêcher;discuter ; me juger ...
Que tous ces gens doivent avoir une vie passionnante et pourtant si pleines de problèmes...
Je marchais le nez en l’air, et trébucha sur une racine qui sortait du sol.
Sonnée, je me suis assise au pied de l'arbre-farceur.
Ma main s'était glissée dans ma poche, et je sentie un nouvel objet dans celle -ci.
Je le sortis et découvris avec stupéfaction que l'objet dans ma poche n'étais rien d'autre qu'une horloge. Mais pas n'importe quelle horloge - celle de mon rêve.Elle était pleines de dorures, et sur les cotés pointaient plusieurs boutons.
Je remis celle-ci dans ma poche et regarda tout autour de moi.
Plus personne.
Pourtant j'entendis comme de petits grattements et me mis sur mes gardes :
Un écureuil vint me rejoindre.
Un sourire sournois s'inscrivait sur son visage.
Il regarda ma poche - je sortis l'horloge - et l'écureuil posa sa patte sur un des boutons situé à droite de l'horloge.
Tout à coup , ce qui m'entourait tournait et devint une énorme tornade , emportant tout avec elle.
La seule chose à laquelle mes yeux pouvaient s'accrocher , était cet animal.
Cet animal qui semblait drôlement intelligent. Il me perturbait. Il ressemblait à squiqqy , l'écureuil de dessin-animé .
Je savais qu'il comprenait tout ce que ceci signifiait, car il n'avait en rien l'air perturbé.
Une fois que l'ouragan s’arrêta, et que le décor était à peu près fixe, je décrochait mes yeux de squiqqy.
J'étais toujours au pied de l’arbre, dans ce parc.
L'écureuil me fit signe de me lever .j'entendis derrière des buissons des rires .
Je suis allée voir ce qui était à l'origine de tout ces bruits , et j' aperçue cinq personnes , assises dans l'herbe , faisant un pique-nique. Il y avait deux femmes, deux enfants , et un homme.
Mais ces gens là étaient affublés de costumes d’époques, et les femmes avaient des petites ombrelles.
Squiqqy courut vers une des femmes , qui se mis à le caresser et lui chuchota quelque chose dans l'oreille. Ses yeux se tournèrent vers moi.
Ma tête tournait , je ne comprenait rien.
Les deux enfants vinrent en riant vers moi , me tendant les mains.
Ils m'emmenèrent vers les autres , et moi , titubant , balbutiant , je ne pus rien dire , rien faire.
Je me souviens juste que tout tournait très vite .Et puis j'ai juste eu le temps de sentir ma tête cogner contre le sol. Je m'étais évanouie.
Lorsque je retrouvais mes esprits, j’étais allongée sur un lit- plutôt douillet – dans une pièce qui m’étais totalement inconnue.
Elle était munie d’un seul lit , d’une table basse posée au milieu de la pièce , et d’une fenêtre donnant sur la rue .
Je me leva , et vint y perdre mon regard.
Mais dehors , à la place de trouver les habituels pigeons , voitures , personnes froides et égoïstes ,propres de mon temps , je vis des chars, des gens habillés comme si ils sortaient d’un carnaval.
Je crus que je dormais toujours , quand la porte de la chambre s’ouvra violemment.
Un homme entra dans la pièce – suivi de squiqqy- et vint me retrouver.
Son visage me disait quelque chose….
C'est L'homme de mon rêve !
Je suis au plus au point troublée ...
Il me regarde de haut en bas.Il me juge
Cherche t-il en moi quelques critères?
Il ouvre la bouche , mais je n'entends rien .
Un bourdonnement infernale siffle dans mes oreilles.
Je porte mes mains sur mes orifices.
Je ne m'entendis même pas crier : Arrêtez moi ce vacarme!!!
Je ferme les yeux et tente de me calmer.
Je sens un quelque chose approcher de mes lèvres , et un liquide frais et sucré couler au fond de ma gorge.
Prise d'angoisse , j'ouvre les yeux.
Ce que je découvre n'est pas aussi grave que je ne le pensais.
Cet Homme m'a fit avaler une espèce de soupe rose.
Soudain , les bourdonnements cesse.
Mon esprit n'est plus troublé.
Je peux me ressaisir.
L'individu de sexe masculin s'incline et se présenta.
Il s'appelle Hubert.
Je lui donna mon nom , et lui demanda ou est-ce que je me trouvais.
_"Ha, mais tu connais très bien ce lieu .Laisse moi te faire visiter , et je suis persuadé que tes souvenirs te reviendront"
Il avait un sourire d'enfant.
Il semble s'amuser de ma présence.
J'accepta ,et nous sortîmes de la chambre.
Squiqqy derrière nous.
Je sors de la pièce , et entre dans un long couloir sombre.
A droite et à gauche , de nombreuses portes.
Mais la pénombre gagne peu à peu le corridor..
Je distingue plus mes pieds .
Nous marchâmes lentement et silencieusement.
Le couloir ne sembla pas avoir de fin.
Quand , enfin ! Une lumière au bout de ce cauchemar pour claustrophobe.
La cadence s'accélère , la lumière m'aveugle.
Je met un pieds dehors , et l'air frais m'enivre.
Les fleurs embaument l'atmosphère.
Je suis émerveillée .
Hubert me regarde , comme content de ma réaction.
Je m'aperçois qu'il est vraiment mignon.
Il a l'air d'avoir exactement le même age que moi.
Les traits de son visage sont fins, il a une magnifique chevelure
Sa bouche invite à la douceur...
Squiqqy est en train de chasser un papillon
Et le beau mâle me fait signe de le suivre.
Il me perturbe , je suis toute déboussolée.
_"Si tu as des vertiges , ou des pensées quelque peu érotique ,
C'est tout à fait normal.C'est le produit que je t'ai donné.
Cela passera vite."
J'ingère ces informations et regardes autour de moi.
Nous sommes sous un saule pleureur.
Les alentours semblent magiques.
Il sors un morceau de papier de sa poche , et me lis un poème.
Si un jour tu es malheureux,
N'oublies surtout pas
Que tu as au fond de toi
Cet endroit merveilleux.
Il te suffit d'y penser
Pour y être projeté.
Et c'est une fois là bas
Que tu te découvriras.
Je n'en reviens pas !
C'est le poème que ma mère me chantait si souvent quand j'étais petite!
C'est incroyable.
Ce lieu est celui de mes rêves de gamine.
Cet endroit est le fruit de mon imagination.
Et m'y revoilà à présent.
Hubert me regarde longtemps , et ajoute :
_"Tu vois?
Tu connais ce lieu..
Cela faisait longtemps que nous ne t'avions pas vu ici.
Je tenais à t'y faire revenir.
Tu ne te souviens pas de cette horloge ?"
Il l'a sortie de sa poche .
_"Pourtant , nous l'avions trouvée ensemble ,
Lorsque nous creusions, à cet endroit même.
Et tu me l'avais donnée, et tu m'avais dis :
"Surtout , ne m'oublies jamais."
Comment aurais-je pu t'oublier?
N'oublies pas que si j'existe, c'est grâce à toi.
J'ai envoyé squiqqy pour te la remettre.
J'ai découvert que cette horloge pouvait te permettre de revenir ici quand tu le souhaitais.
Dans ton monde.Mais tu l'as enfouit au fond de ta mémoire , en grandissant ,
Tu voulais effacer la douleur que t'infligeait le souvenir de la mort de ta mère.
Tu m'avais dis que ta mère était malade , et je me souvins que
tu étais très inquiète.
C'est pour cela que tu avais des bourdonnements , et des
vertiges. Je t'ai juste donné ton ancienne boisson préférée : Du jus d'hibiscus.
Lorsque je t'ai vu pour la dernière fois , ce morceau de papier tomba de ta poche.Et je compris"
Je le pris dans mes bras et pleura à chaudes larmes.
Il caressa mes cheveux.
Je me sentais protégée .
Je ne m'étais pas sentie aussi bien depuis...ma dernière présence ici.
Mes larmes coulaient .
Mes souvenirs remontaient.
Je compris que quelque fois , l'oubli n'est pas la meilleure solution.
Thérèse DUPUITS
Jeux d'enfants
Je me souviens du temps, quand je te retrouvais
Et que nos jeux d’enfants bien loin nous entraînaient.
Nous n’étions qu’innocence mais dans nos cœurs de fous,
Nous cherchions la jouissance de l’inconnu, du loup…
De nos rires trop sonores, de nos éclats de joie,
De ces instants si forts, lorsque tu étais là,
J’ai gardé la mémoire, j’ai tout bien protégé,
Pour que le temps ce soir, s’arrête de tourner.
Je nous revois encore, inventant des histoires,
Nous étions chercheurs d’or, ou devenus grimoires,
Nous savions les formules, et connaissions les fées :
Elles étaient libellules dans ce monde fait d’athées.
Et le temps s’effaçait, au rythme de nos rêves,
Nous partions guerroyer sur nos chevaux sans trêve,
Moi sur mon destrier toi dans ta belle armure,
Nous étions chevaliers, défendant ces hauts murs.
Nous avions tant de lieux, tant de guerres à mener,
Que la nuit peu à peu, venait nous entourer.
Mais nous ne la voyions, par ailleurs occupés,
A chasser les dragons, de nos rêves endiablés.
Et la vie tout à coup, reprenait le dessus,
Quand le cri d’un hibou, nous effrayait bien plus,
Et les ogres bavant, accouchés de l’esprit,
Retournaient en grognant, en dessous de nos lits.
Alors une course folle, nous ramenait chez nous,
Et c’est sans une parole, que nous brûlions nos joues.
Nous courions sans arrêt, et sans nous retourner,
Car un monstre égaré pouvait bien se venger.
Et ce soir je souris, me revoyant courir,
Effrayée par la nuit et cherchant à m’enfuir..
Je repense à ces jeux, qui ont peuplé ma vie,
A ces instants heureux quand tu étais ici
samedi 8 mai 2010
Elle fascine mon âme.
Je la vis sur le quai venir.
Elle était belle.
Ses cheveux flottaient dans le vent,
Sa démarche lui donnait une allure féline.
Pourquoi le destin s'acharne t-il sur nous?
Pourquoi faut -il que cette divine créature sois le fruit d'un abominable savant fou?
Elle s'approche.
Qui croirait qu'elle n'est pas vraiment...Humaine?
D'ailleurs, qu'est-ce qui caractérise une être humain?
Plongé dans mes réflections , je fut surpris quand elle m'adressa la parole:
"Me revoilà , Marc !Je n'ai jamais été aussi en forme !"
Suivi de son rire cristallin..
Ce rire , qui si souvent m'a fait chavirer.
Mais aujourd'hui , je ne le regarde pas de la même manière.
Comment a t-elle pu me cacher tout ceci ?
Comment a t-elle pu me cacher qu'elle soit la créature issu de l'imagination d'un Homme?
Qu'elle ne soit que circuit électrique?
Elle a pourtant l'air si réel...
Je m'empresse de l'emmener boire un café, histoire que l'on ai une petite discussion.
Elle ne commande rien , évidemment.
Je pensais au début de notre relation qu'elle était peu affamée...
_"Alors , comment s'est passé ta ...Euh.. Cure? Avec Francis?", Demandais-je
_"Oh , très bien !Il a été si doux! il m'a complètement rebooster. Je te le présenterai un jour , tu verra par toi meme.C'est un homme très gentil." me répondit-elle ,joyeuse.
_"Je n'en doute pas. Tu sais , Mélanie, il a quelque chose que je voulais te dire.Cela fait .. combien? 2 mois que nous nous connaissons?"
_"Deux mois trois jours. Je n'oublierai jamais notre rencontre: Je venais de sortir en cachette de chez Francis , Et je suis littéralement tombée sur toi ! Ha ha...Tu a été si affectueux ce jour là!Heureusement que Francis m'autorise à te voir de temps en temps..."
_"Hmm .Oui. Eh bien , Pourquoi ne m'a tu jamais dit que ... Enfin, que.. tu est différente?"
_"Je ne savais pas que j'étais différente .Francis ne m'a pas intégré ces choses là...Je pensais que toi et moi nous étions pareils.Ensuite lorsqu'il m'a expliqué tout cela , Je t'ai tout de suite prévenu!"
_"Ah, oui ... Je comprends mieux. Tu sais , Je t'apprécie vraiment beaucoup Mélanie, et je voulais te dire que ... Eh bien..."
_"Oui , qu'y a t-il Marc?"
Ses yeux sont si expressifs...
Son visage est si doux..
Qu'elle soit humaine ou pas Je l'aime et je suis résolu.
La différence n'est pas un problème.
Et j'ai toujours été curieux.
_"Voila ... ,"
je me mis a genou et lui fis ma demande en mariage.
J'eus à peine le temps de terminer ma phrase , que l'on entendis au loin:
_"Melanie!!! NON ! Reviens!!!Je n'ai Pas fini Tous tes réglages!"
Je ne vis pas le visage de Francis.
La dernière chose que j'ai vu , c'est Mélanie.
Puis , surgissant d'elle , une énorme explosion qui m'acheva net.
C'est comme cela , que je suis mort.
"Un vent frais fait voler les feuilles, on dirait qu'il murmure l'adieu du soir à la forêt." Nikolaus Lenau
Du calme!
Je veux du CALME
Tranquille ,paisible..
Je ferme les yeux.
Oublie mes soucis...
Ne pense a rien.
Je sens sur ma joue une légère brise..
Agréable , douce, fraîche.
Les yeux toujours fermes .j'entends le gazouillement des oiseaux ...
Ils chantent pour moi.
Je respire un grand coup.
Semble flotter dans l'air le parfum de la nature .Les fleurs embaument l'air.
J'ouvre les yeux .
Devant moi se dresse un château .
Je suis dans une vaste plaine ,assise près d'un arbre
Il semble me protéger .
Ces longues branches plongent vers le ciel, et je bénéficie de l'ombre qu'il m'apporte.
Un écureuil descend et vient me retrouver.Ses grands yeux me fixent.
Je suis chez lui , mais aujourd'hui , il accepte de partager Avec moi son abris.
Il fait bon ...
Le soleil passe a travers les branches,
Le vent secoue les feuilles doucement ..
Je prends le temps d'inspirer et d'expirer profondément.
J'ai le temps,rien ne presse.
La nature m'accompagne .a son rythme.
De ma main ,je caresse l'herbe , la Terre
Je cueille une fleur et la porte a mon nez , son odeur m'enchante .
Mes yeux se portent a nouveau sur le château .
Je me lève et fais quelque pas en sa direction , en compagnie de mon nouvel ami l'écureuil .
Il s'amuse avec un joli papillon qui passait par la , pendant que j'admire le paysage , marchant toujours vers la bâtisse .
Une fois devant ,je distingue une énorme porte en bois ,ouverte.
Nous entrons.
A l'intérieur , un livre posé en évidence attire mon attention.
Ce livre a une reliure en cuir , il est imposant. Il me dis quelque chose ..
Pas de titre , étonnant .
J'ouvre une page au hasard , et lis la phrase suivante :
"Ce livre t'appartiens désormais .
Tu es libre de le consulter quand tu le souhaite , mais il doit rester ici. Tu devra donc venir pour le lire
Tu y trouvera tout ce qu'il te faudra pour affronter les obstacles de la vie .
Cet endroit est ton refuge ."
En le refermant , je vis qu'un titre était apparu . Sur la couverture du livre , était inscrit mon nom.
Je suis déjà venue ici ...
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